La proposition de l’auteur dans ce livre permet de voir que le concept de sujet dans la psychanalyse de Jacques Lacan n’est pas une simple substitution de l’« individu », terme anthropologique développé progressivement à travers l’histoire. Le sujet ne correspond pas à l’individu, car il n’est pas conçu, selon la formulation reprise par Alfredo Eidelsztein, comme un épiphénomène du biologisme prédominant qui comprend le corps anatomique comme une vérité absolue. Le sujet de Lacan, tout comme celui défendu par l’auteur est le sujet considéré comme faisant partie d’une structure ; une structure qui implique l’immixtion de l’altérité. À Freud, nous laissons donc « l’individu psychique » et à Lacan « le sujet », comme l’explique très bien Alfredo Eidelsztein.
Natalia Vélez Loaiza